Item
Identifier:
2021_07_10868
Alternative Title
Indo-Canadian Interview 48
Date
January 1 1985;Date(s) of creation
Creator
Basran, Gurcharn S.;Bolaria, B. Singh
Format
sound recording
Description
iL est originaire de Jandiala, au Punjab. Il est arrivé au Canada en 1930, à l’âge de dix ans. Il s’est marié aux Indes en 1939, mais il est rentré seul au Canada. Sa famille est venue au Canada vers 1954. Son père était au Canada depuis 1906. Il est arrivé pendant la dépression et il était difficile de trouver du travail en raison de la dépression. Sa mère a dû rentrer aux Indes pendant cette période.
Pour survivre, son père coupait du bois dans la forêt qu’il revendait par la suite ; il gagnait 1$ par jour. Il allait à l’école, mais il a commencé à travailler dans les scieries à plein temps lorsqu’il avait 15 ans. En 1933, travaillait 10 heures par jour à 0,10$ l’heure. Il était difficile de trouver du travail. Les travailleurs des scieries habitaient dans des dortoirs et un cuisinier préparait leurs repas. Les travailleurs étaient tous des hommes seuls, dont plusieurs avaient dû laisser femme et enfants aux Indes. Il croit que le syndicat fut implanté en 1942. Auparavant, les travailleurs seniors ne pouvaient pas acheter de maison parce que la scierie les obligeait constamment à déménager. Le syndicat a mis fin à cette insécurité d’emploi ; les gens ont donc commencé à s’installer de façon permanente et à faire venir leur famille. Chaque nationalité possédait son dortoir attitré. Les Blancs gagnaient 0,10$ l’heure de plus que les gens d’origine ethnique différente et ils occupaient les meilleurs emplois. Les conditions de travail étaient très difficiles pour les Indiens. Il convoitait un poste de niveleur, mais les employeurs préféraient accorder les promotions aux Blancs. Il s’est battu pour obtenir le poste. Les superviseurs appréciaient les Indiens parce qu’ils travaillaient pour des salaires inférieurs et ils n’étaient pas belligérants, contrairement aux travailleurs Blancs. Les Indiens étaient habitués au travail physique ardu parce qu’ils étaient des fermiers costauds. Les travailleurs caucasiens voulaient que les Indiens fassent partie du syndicat parce qu’ils craignaient que les scieries n’embauchent que les travailleurs indiens si les Blancs devenaient syndiqués. Le syndicat a unifié les travailleurs de toutes les races. Il habitait à Duncan et le barbier refusait de couper les cheveux des Indiens. Il se souvient d’avoir été dans un restaurant avec son père où tous les clients Blancs furent servis, mais lui et son père furent ignorés. Certains cinémas refusaient l’entrée aux Indiens et sur le traversier, les Indiens devaient demeurer sur le pont inférieur. Il décrit l’arrivée des syndicats dans les scieries et explique qu’après l’indépendance des Indes, les indo-canadiens furent mieux traités. Certaines scieries appartenaient à des indo-canadiens et il explique que pendant la dépression, les salaires versés aux Indiens dans ces scieries étaient inférieurs à ceux payés aux Indiens dans les scieries appartenant à des Blancs. L’arrivée des syndicats dans les scieries a mis fin aux disparités salariales basées sur la race. Il décrit la situation politique aux Indes et partage son opinion sur les exigences des Sikhs. Il décrit les indo-canadiens comme étant des personnes laborieuses et prêtes à accepter des emplois de toutes sortes.
Il raconte qu’à son arrivée, la majorité des Indiens n’était pas éduquée, contrairement à aujourd’hui. Les Indiens travaillaient très fort et ils envoyaient de l’argent à leur famille aux Indes.
Location
British Columbia;New Westminster Land District;Metro Vancouver Regional District;Vancouver
Notes
Please see the terms of use at http://multiculturalcanada.ca/cco_rights.htm
Rights Statement
Copyright not evaluated